Comment faire d’une contrainte il y a trente ans une opportunité pour les trente années à venir.
Cooperl Environnement a développé en trente ans un modèle d'écologie circulaire, valorisant tous les coproduits de sa chaîne de valeur pour des retombées positives sur l'environnement et l'économie locale.
Un modèle d’écologie circulaire répondant aux objectifs environnementaux
Cooperl est une coopérative porcine bretonne, dont la spécificité réside dans son organisation en filière de l’amont à l’aval, permettant ainsi d’offrir aux adhérents éleveurs des services complets et interconnectés pour chaque étape de leurs activités. Dans le cas plus spécifique de la branche Cooperl Environnement, l’entreprise a développé en trente ans, un modèle d’écologie circulaire répondant aux objectifs environnementaux de la coopérative sur son territoire, et même plus.
Ce modèle n’a qu’un seul objectif : valoriser tous les coproduits présents sur notre chaîne de valeur, aussi bien à l’amont (chez l’adhérent éleveur) qu’à l’aval (dans l’industrie jusqu’à la distribution des produits).
Innovation durable et impacts concrets
En trente ans, Cooperl Environnement et ses 200 collaborateurs ont mis en place toute une boucle de captation, traitement puis valorisation de la matière organique disponible en élevage. Que ce soit grâce à des stations de traitements pour les bâtiments les plus anciens, grâce au système TRAC de raclage en V dans les nouvelles installations d’élevage, ou encore avec les nouvelles technologies adaptables à tous types de bâtiment (nouveau système Trac Vac), Cooperl est en mesure de capter toute la matière organique excédentaire de ses adhérents. Une fois collectée, elle est ensuite traitée thermiquement sur la zone de Lamballe puis valorisée sous forme d’engrais organiques. Grâce à cette activité, 50 000T d’engrais organiques sont produites par an et permettent ainsi de fertiliser les sols des cultures spécialisées : viticulture, arboriculture, maraîchage…
Cooperl Environnement a également mis en place un système de traitement de ses effluents industriels de la zone de Lamballe, dans le but de limiter sa consommation d’eau sur le réseau et son impact sur le milieu. Grâce à une station de traitement industrielle captant jusqu’à 750 000m3 par an puis en utilisant successivement les procédés d’ultrafiltration et d’osmose inverse,
Cooperl réutilise 350 000m3 d’eau propre par an pour ses étapes de lavage de camion, ou encore le lavage des sols des bâtiments (hors contact alimentaire).
La production d’énergie n’est pas mise de côté dans ce modèle. Toute l’énergie vapeur nécessaire au bon fonctionnement des outils de Cooperl à Lamballe est produite de façon renouvelable grâce à deux machines. La première utilise la combustion de biomasse et la seconde un biocombustible produit directement sur le site grâce aux graisses de flottation des usines de viande et de salaison du groupe (il s’agit d’un résidu graisseux sans débouché). Grâce à la récupération de la chaleur fatale, une boucle d’eau chaude apporte le chauffage nécessaire aux bâtiments de la coopérative sur la zone; ce réseau de 4.5km de tuyaux permet de chauffer l’équivalent de 2000 maisons de 100m² par an.
Enfin, en 2019, Cooperl a inauguré le plus grand méthaniseur d’Europe sans épandage. Grâce à la seule méthanisation des matières organiques d’élevage et des effluents de Cooperl Viande (aucune matière pouvant être destinée à l’alimentation humaine ou animale n’est utilisée ici), le méthaniseur Emeraude Bio Energie produit l’équivalent de 75 % des besoins de l’agglomération lamballaise en gaz. Le digestat est quant à lui valorisé grâce à la filière historique du groupe de fertilisants naturels. Associée au système déployé en élevage d’évacuation fréquente de la matière organique, ce modèle de méthanisation est une avancée majeure et essentielle à la décarbonation de l’agriculture sur son territoire.
Engagement pour l'avenir
Changer vos préférences
Dernier point, toujours en lien avec la décarbonation de la filière : la mobilité. Depuis plus de 12 ans, Cooperl Environnement et ses équipes de recherche et développement ont mis au point un procédé d’innovation qui, grâce aux graisses de flottation industrielles garantit la production d’un biocarburant avancé (dont la matière première ne peut être utilisée en alimentation humaine ou animale) utilisable toute l’année sans modification des moteurs. Aujourd’hui encore à l’échelle de pilote, ce qui nous permet d’alimenter 2 camions et 4 voitures, le groupe produira en 2026 dans une nouvelle unité de production 20 millions de litres de ce biocarburant, ce qui alimentera alors toute la flotte captive de camions Cooperl, mais aussi et surtout les engins agricoles des adhérents de la coopérative.
Ce modèle innovant d’écologie circulaire mis en place en trente ans de recherche, continue d’être déployé sur de nouvelles technologies, de nouveaux process, assurant ainsi à toute la filière Cooperl des solutions concrètes et réalistes œuvrant chaque jour pour atteindre les objectifs nationaux de décarbonation. Il s’agit là de l’avenir de la filière qui est en jeu, et ces solutions sont autant de perspectives d’avenir pour les générations actuelles et futures d’agriculteurs et agricultrices.
- Prise en compte de la politique RSE
Les assureurs prennent de plus en plus en compte la politique RSE de leurs assurés, notamment dans l’évaluation de leur Scope 3 de leur bilan carbone. La politique RSE des assurés est désormais prise en compte dans les politiques de souscription des assureurs.
On peut imaginer, dans un futur proche, des restrictions de certains assureurs ou des exigences en matière de RSE vis-à-vis de leurs clients.
- Impact sur l’assurabilité
En parallèle, dans leur démarche RSE, les clients sont amenés à développer de nouvelles technologies (chaudières biomasses, cogénérations…) ou à mettre en place de nouvelles installations (PPV, bornes de recharge de véhicules électrique…) dans le cadre de la politique RSE ou de leur recherche de performance.
Ces nouveaux outils sont à la fois des nouveaux métiers et des nouvelles techniques à apprendre pour nos clients et également des sources potentielles de nouveaux risques à intégrer dans leur environnement.
Ces nouvelles installations constituent pour certaines, des aggravations de risques majeures et peuvent remettre en cause l’assurabilité de nos clients.
C’est pourquoi, avec l’appui de l’équipe d’ingénieurs prévention Bessé, nous accompagnons techniquement nos clients très en amont des projets pour les aider à maitriser ces nouveaux risques et permettre leur parfaite assurabilité dans la durée.