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Une Interview proposée par Signature Litigation Paris

🎙️ DIALOGUE AVEC L’ECOSYSTEME

Fort des rencontres avec son écosystème le cabinet Signature Litigation met en lumière, dans une série dédiée, plusieurs personnes clés.

Pour ce sixième épisode, Emmanuèle Lutfalla, associée au sein du cabinet, échange avec Pierre Rousselot, Directeur sinistres chez Bessé.

Quel est l’enjeu assurantiel le plus complexe identifié par le courtier depuis les 5 dernières années ?

L’enjeu tient certainement à la réalisation de risques, connus et maîtrisés par les outils traditionnels, dans un contexte climatique et géopolitique renouvelé.

A titre d’exemple, le risque d’émeutes / mouvement populaire, dans le contexte géopolitique que nous connaissons, commence à poser problème.  

Les effets du réchauffement climatique commencent à impacter les entreprises et se traduisent par l’apparition de nouveaux risques, que les entreprises comme les assureurs doivent apprendre à mesurer et à gérer.

À titre d’illustration, la supply chain est impactée par la baisse du niveau d’étiage de certaines voies de circulation majeures, comme le Rhin ou le canal de Panama.

Certaines industries rencontrent des problèmes d’approvisionnement en matières premières, conséquences du dérèglement climatique dans de grands bassins de production, mais également du fait du retour des conflits économiques et politiques. Comment enfin ne pas évoquer le risque Cyber qui, pour le président de la FED, est le principal risque pesant sur l’économie mondiale en cas d’attaque contre les moyens de paiement et les transactions financières. Les risques de pertes d’exploitation sans dommage restent très difficiles à modéliser par le marché de l’assurance traditionnel, d’où le développement rapide des techniques d’assurances paramétriques pour y faire face.

assurance

Comment envisagez-vous l’évolution du métier de courtier dans les 5 prochaines années ?

L’évolution du métier résidera dans le respect de ses fondamentaux : être toujours près de ses clients, savoir tisser des réseaux de confiance, être créatif, se remettre en cause, repousser les limites de l’assurance en permanence, innover, gérer avec finesse et objectifs, être attentif, savoir prendre le soin du détail.

Le challenge est passionnant et le sera encore et toujours pour les nouvelles générations qui voudront rejoindre ce métier d’engagement, de tempérament, soit dit autrement humain. « Il n’est de richesses que d’hommes ». La formule n’est pas nouvelle, mais elle continuera d’inspirer cette évolution. C’est un métier d’hommes et de femmes, où le courtier continuera d’apporter du conseil, de la créativité et du service au quotidien. Son objectif est de prendre soin du collectif, de prendre soin de ses clients. Alors, les « guidelines » et les processus qui peuvent structurer l’action d’un collectif dans ce métier, comme dans bien d’autres, ne seront pas vécus comme des objectifs en soi.

Quelle est, selon vous, la plus-value de l’avocat dans la gestion des sinistres que vous êtes amenés à traiter ?

Avant de répondre, je voudrais rappeler la formule de Madame Lambert-Faivre, Professeur émérite, selon laquelle « le droit forme à la fois l’esprit d’analyse et l’esprit de synthèse avec une rigueur logique qui forme un esprit de décision », et, celle de l’un de vos confrères à l’issue de longues discussions en vue de l’élaboration d’un dire à expert judiciaire : « N’oubliez pas, nous (i.e. les avocats) sommes les derniers écrivains publics. ».

L’avocat est donc en premier lieu un conseil. Ses connaissances et sa pratique éprouvées au contact de la réalité (économique, technique, juridique), ses capacités d’analyse et d’anticipation, sont là pour permettre à son client et à l’assureur d’atteindre un objectif qu’ils ont pu définir avec son appui. Il bâtit donc avec et pour lui/eux une ou plusieurs stratégies d’action, en adéquation avec les enjeux auxquels ceux-ci doivent faire face.

C’est pour moi le premier aspect de sa plus-value.

En second lieu, sa plus-value réside dans sa capacité à agir et intervenir pour ses clients, quel que soit le contexte de son intervention (amiable ou non). Enfin, sa plus-value réside dans sa capacité à intervenir et conseiller dans un contexte international, lequel présentera évidemment des aspects juridiques plus complexes mais aussi des différences culturelles et linguistiques importantes.

En bref, la plus-value de l’avocat est évidente lorsque les rôles des acteurs ont été définis et compris, de part et d’autre.

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